La CFDT a signé le 20 décembre l'accord en faveur de l'emploi et de l'intégration des personnes en situation de handicap pour le Groupe Eram. C'est un accord sur 3 ans destiné à être homologué par les services de l'État. Il couvre l'ensemble des sociétés du Groupe Eram, soit environ 5000 salariés, dans des activités de distribution (magasins Gemo, Eram, Bocage...), logistique, production (2 usines dans le Maine-et-Loire) et les services supports.
Un revendicatif CFDT riche et exigeant
Si la CFDT n'est pas majoritaire au sein du Groupe, c'est bien elle qui a apporté un revendicatif riche et exigeant grâce à une plateforme revendicative élaborée par les sections syndicales. De très nombreuses revendications ont été reprises par la direction pour les incorporer à l'accord, notamment :
- mise en place d'indicateurs de suivi
- réaffirmer l'accessibilité des locaux
- s'engager sur des embauches en CDI de salariés en situation de handicap
- s'assurer du volontariat de tuteurs
- formation de toutes les parties prenantes
- information annuelle des CSE et du Comité de Groupe sur le suivi de l'accord
- jours de congés exceptionnels pour les salariés entamant une démarche de reconnaissance
La signature d'un premier accord Groupe
Certes la direction a refusé d'incorporer quelques demandes (quelques mesures non-exhaustives engageantes pour certains handicap, l'ajout d'un membre supplémentaire par OS dans la commission de suivi, des moyens supplémentaires pour des référents au sein des CSE...) mais cet accord est tout à fait satisfaisant.
La CFDT demandait depuis de nombreuses années la possibilité de négocier au niveau Groupe sur les sujets touchant tout ou partie des salariés de celui-ci (intéressement, participation, handicap...) et cette première négociation Groupe est d'autant plus satisfaisante qu'elle aboutit à un bel accord.
Les Négociations Annuelles Obligatoires 2023 portant sur les salaires sont désormais terminées et elles se terminent de la meilleure manière qu’il soit par la signature d’un accord entre la direction et les partenaires sociaux.
Le salaire, la grande priorité
Alors que la direction avait débuté les négociations avec des augmentations entre 3,5 % et 4 %, reprenant déjà la revendication CFDT d’une augmentation minimale par salarié, la CFDT a fait une contre-proposition en défendant l’importance d’une revalorisation salariale significative et a obtenu :
- Employés-Ouvriers :
- 4,4 % d’augmentation générale (80 € minimum)
- +0,2 % égalité professionnelle
- +0,2 % pour des augmentations individuelles
- Agents de maitrise :
- 3,5 % d’augmentation générale (80 € minimum)
- +0,2 % égalité professionnelle
- +0,5 % pour des augmentations individuelles
- Cadres :
- 3,5 % d’augmentations individuelles (80 € minimum si augmenté)
- +0,2 % égalité professionnelle
Accord d'intéressement
La direction s’est engagée à ouvrir des négociations pour la mise en place d’un accord d’intéressement dans chaque société avec la mise en place de critères de déclenchement propre à chaque activité. Il s’agit là d’une revendication historique de la CFDT en Comité de Groupe ou lors des NAO.
Des revendications CFDT retenues
En plus du volet salarial, la CFDT présentait dans sa plateforme un ensemble de mesures sur le volet social dont plusieurs ont été retenues ou seront discutées dans de très prochaines négociations :
- Prise en charge des jours de carence par l’entreprise
- Forfait Mobilité Durable de 20 € / mois pour les salariés à vélo
- Réunions de cadrage au 2nd semestre 2023 pour des négociations sur :
- Définition d’un dispositif relatif à la retraite
- Evolution de la mutuelle
- Dispositif « famille » reprenant les revendications pour les proches aidants, jour enfants malades, extension CESU…
- Mise en place d’un congé solidaire
Pour la CFDT, certes l’ensemble des revendications n’a pas été retenu, mais le bilan de ces NAO est très positif avec l’obtention d’une revalorisation salariale significative et le lancement, enfin, de négociations au niveau Groupe permettant de travailler globalement sur des sujets touchant l’ensemble des salariés.
En 2022, la CFDT présentait des listes dans 4 élections CSE du Groupe Eram. Comme vous le voyez ci-dessous les résultats sont au rendez-vous car dans chacune d'entre elles notre liste se classe première. C'est une très bonne nouvelle pour les salariés de ces entreprises mais également pour notre représentation au Comité de Groupe.
Se sont les salariés de nos 2 usines, regroupés au sein de la société MFC, qui ont été les premiers à se prononcer. Alors que la CFDT n'était pas présente sur le site majoritaire de Montjean-sur-Loire, la liste emmenée par Laëtitia réussi à comptabilisé 57 % des suffrages et remporter 6 des 9 postes titulaires.
C'est ensuite l'équipe sortante CFDT de Technisynthèse, société regroupant les activités de siège et logistique de TBS, emmenée par René, qui a comptabilisé 100% des voix avec 2 élus titulaires au 1er tour. Même chose pour Bénédicte qui se présentait pour la première fois sous les couleurs CFDT dans la société Parade (siège et logistique), élue au 1er tour.
Enfin, en ce début d'année les élections se sont tenues chez Eram Interservices qui regroupe les services support du Groupe : informatique, DRH, comptabilité, juridique... La CFDT était minoritaire et ne s'était implantée qu'il y a 8 ans maintenant dans cette société. L'équipe CFDT emmenée par Sébastien s'est imposée avec une progression de 12% et compte 6 postes de titulaire sur les 10.
La coordination CFDT du Groupe Eram invite les salariés à un café-débat autour du pouvoir d'achat le mardi 22 novembre 2022 entre 13h et 14h.
Alors que l'inflation continue d'impacter très fortement le pouvoir d'achat des salariés, et plus gravement ceux avec les revenus les plus modestes, que les élus CFDT ont demandé à la direction d'ouvrir une négocation pour le versement d'une PPV, nous serons heureux de débattre avec vous sur ce thème au siège du groupe (le Bocal, bâtiment Gémo, niveau 0) ou alors en visio (https://meet.jit.si/CafeDebatPouvoirAchat).
Lors des dernières NAO la Coordination CFDT avait obtenu de réelles avancées sur la base de ses revendications (jours d'absence rémunérés, jour d'ancienneté supplémentaire, forfait mobilités durables...) mais regrettait que la direction de l'entreprise n'ait pas répondu à ses attentes en termes de revalorisaiton des salaires (+4,8%) pour que les salariés ne soient pas trop durement impactés par l'inflation du moment et la perte de pouvoir d'achat en découlant.
Depuis le début de l'année le pays est touché par une inflation plus importante encore et l'indice des prix à la consommation a augmenté de plus de 5%. Pire, pour les salariés ayant les revenus les plus modestes, cette augmentation des prix touche particulièrement et très fortement l'alimentaire et l'énergie, deux postes de dépenses qui peuvent difficilement être réduits.
C'est pourquoi les élus et mandatés CFDT de la coordination Eram ont décidé de demander le versement d'une prime de partage de la valeur à l'entreprise.